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Un Peu Sur Moi

  • : Monde Imagin'Air
  • : Des photos et des mots ou des mots et des photos...un partage au goût de l'émotion de l'imagin'Air
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et 20983 visiteurs

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de ce poétic'blog.

L'imagin'air continue

à produire des mots

qui se fondent

dans l'horizon

 

ceux de tous...

 


   

Ce n’est pas simple
De partir en voyage.
Pas si simple
Quand la destination
Est l'île de la sérénité.
Libres de s'accrocher
Pour un temps à la forme, 
A la couleur d'un nuage,
Perdu dans un aplat de bleu,
Au dessin des collines lointaines,
Pensées aléatoires,
C'est avec des mots
Posés, parfois osés,
Toujours partagés
Que nous donnons un corps 
A notre espérance...
C'est ça..
Le monde Imagin'Air !

 

Dans Le Temps

14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 09:03

4581168088-Le-pont-d-Avignon-plus-Ventoux-en-HDR-p © Tous droits réservés Imagin'Air 

 

 

Calme sur un banc de roche sculptée 
 Je regarde l’astre qui s’en va décliner
Sur un Rhône qui coule à perpétuité
Face au pont qui ne le traverse qu’à moitié
Je me sens comme sur un trône posé
En équilibre sur le bord d’un monde convoité.
De cet emplacement je peux le voir vivre
Avec pour seul souvenir un œil pour le suivre
Et dans les oreilles une mélodie qui enivre
Au rythme sardanapalesque des cuivres
Je suis là pour lui survivre ou le poursuivre
L’horizon est ici  au point qui délivre.
Face à moi les remparts me protègent,
Et au pied  du rocher qui s’élève,
Je découvre le fleuve sombre, qui enlève
La colline d’en face et l’Ile en grève
Et au loin, l’ombre du Ventoux  parachève
L’image que le chansonnier chante en rêve.
Quel est cet équilibre baigné de lumière
Qui me porte vers ce ciel qui me guette
Si ce n’est celui né au cœur de mon être
Ici plus qu’ailleurs je suis le fils du prophète
Construit comme un pont que tout arrête
Avec les simples mots de la reconquête.

 

 

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 00:11

 

Automne2.jpg

© Tous droits réservés Imagin'Air

 

 

 

Sur la table,

Le Livre est ouvert.

Au crépuscule

Un chandelier frôle

Les pages du mystère.

Un antique récit

Brise le silence.

Sur la table,

Au crépuscule,

Le Livre murmure.

La flamme s’éteint,

S’allume.

Des mots énoncent

La sagesse

A fleur de vie.

Angle du destin.

Qu’est le temps désormais,

Que sont les mots ?

Et l’homme qui

Se perd et revient ?

Les lignes,

Entre terre et ciel,

S’embrasent.

Chant des profondeurs.

Lire tant que le souffle demeure.

Ecrire malgré les ténèbres

Et les pierres jetées.

Aimer au plus secret des heures.

Vivre à la lisière de la présence.

Sur la table

Un petit livre brun.

Et les pages de l’aube…

 

 

    

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 11:11

boudha1.jpg

© Tous droits réservés Imagin'Air

 

Fais tomber le rideau
Et caresse les murmures,
Ecorne les entendements,
Quand la nuit change ta peau
Et donne à ton corps sa parure
Digne des plus beaux apaisements.

Quand la complainte te dévêtit
Dans un mouvement rugissant,
Tu sculptes ton nouveau patronyme,
Libre de choisir la lignée de l’infini
Qui donne de l’espoir au clairvoyant
Et à la vie du sage un droit ultime.

Tel un rhapsode aux mots qui dénotent,
Face au silence écrasant du moribond
Tu persistes à regarder avec ta plume
Et jouer avec les mots des antidotes
Qui éliminent les impuretés du poison
Chargées des affres de l’amertume.

La cité de l’ombre prend des couleurs,
Et la voix du conteur invite le vent,
A disséminer ses paroles légitimes 
Pour que le soir se fasse bienfaiteur
Offrant ainsi l’attendu acquittement
Espéré dans les songes les plus intimes.

Ecoute, poète, le murmure des mots,
Ils sont les éclairs entaillant tes secrets
Exhibant le plus beau des lingots
Et dans l’aurore en guise de reflet
Ton œuvre prend sa nouvelle peau
Et toi dans le poème tu renais...

 

 

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 08:42

 P1010069.jpg © Tous droits réservés Imagin'Air


J’ai noyé les traits de mon visage

Dans l’eau profonde du réveil,

Empesé la placidité accablante

Pour écouter les pleurs de l’amer

Reconquérir les étonnements

Du temps où rêver était enfantin.

J’ai fermé la bouche des goûts

Pour sentir l’odeur de l’expiation,

Rayonné de la lumière brûlante

D’une autre mémoire inaltérée.

J’ai pris l’eau pour hisser ma voile

J’ai mis du sang dans mes larmes

Pour sauver le bonheur d’un regard,

Pris le sèche-je-veux pour me sécher

Des grandes marées de douleurs.

J’ai apprivoisé un monstre sacré

L’ultime instant de bonheur conscient

Où une lueur dans l’œil éclipse le tout.

 

     
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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 08:02
P5160149-1  © Tous droits réservés Imagin'Air

 

J'ai espéré,  j'ai attendu de tout mon être
Dans la silhouette obscure des jours de brunes,
 Dans la troublante apparence des jours de pluie.
Certitude ancrée, j’ai attendu, un jour peut être…
Ce jour viendra, sans flétrissure ou rancune
Entouré d’un nuage de particules alanguies
Il viendra prendre sa place de grand géomètre
Arrondissant les angles des cœurs d’infortune.
De sa gomme il effacera les marques de suie
Pour revenir chargé d’embruns des ancêtres.
Dans la silhouette obscure des jours de brunes,
Dans la troublante apparence des jours de pluie
Porté par les chants envoûtant des prêtres
Il sera là, dans  ses yeux des éclats de lune,
Il émanera de lui le désir qu’ entend la fine ouïe
Un mot chanté à faire exploser l’audimètre
Entre mer et étoiles le bonheur sortira des dunes.

 

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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 10:02

 

porte.jpg© Tous droits réservés Imagin'Air    

C'est là dans les murmures,

Que je m'arc-boute à l'écriture

Je m’y applique sans fioriture

Comme pour soutenir un mur

Où pour que rien ne se fissure.

Je sais que c'est là, dans l’intériorité

Que le geste réclame la rugosité

Celle de la pierre qui se fait éternité

Où vient se briser la triste fatalité

Pour repartir et finir par s’écraser…

Il faut se défaire des inutiles discordes

Revenir au geste naïf qui s’accorde

L'épurer de ce qui le déborde

Et faire monter dans la miséricorde

Chaque mot au bout de la corde.

Sur la pierre les poser pour en éprouver

L'audace, le sens, la couleur, l’âcreté

C'est le temps du ressac tel un aparté

Où sur la plage  blanche, la rugosité

Donne tournure à l’écriture épurée.

Une ligne sur l'arabesque du vent

Tire profit de chaque affleurement

Dans la constance un défi innocent

 Dans la réviviscence un effacement

Dans la prière l'abandon de l’enfant.

Il y a dans l'amour, les printemps de l’été

Dans la solitude une humanité à sauver

Et dans cette pierre la patience taillée

Où le silence déposé se fait mont de piété.

 

   

  

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 09:50

GOYEN.jpg

© Tous droits réservés Imagin'Air 

 

Là-bas on peut s’asseoir

Retrouver la lenteur

Le temps où la mémoire

Amène des profondeurs

Un continent aléatoire

Émergé du lac Majeur.

Dans une décalée lenteur

Qui appelle à l'immobilité

La danse des arpenteurs

Sur l’espace sans gravité

Mesure la fin des heures

Dans l'agonie de la clarté.

Alors on s'invite, on s'assoit

Temps étrange et singulier

Comme si au nom de la foi

Il fallait ne plus ratiociner

Prendre la vie avec sa croix

Son souffle, sa mobilité.

On marche, on se libère

Comme l'on va pieds nus

Sur les rochers des Abers.

Il y a dans ce sursis tenu

Cette vigueur prospère

Qui profite au prévenu.

La nitescence du murmure

Accroît  le ralentissement

La dilatation de l'âme pure

Et dans la lenteur du vent

Monte la tonalité retenue

Qui pousse au ravissement.

On élargit les bords du rêve

On pénètre dans son corps

On offre à sa chair une trêve

Et l'éternité à tous ses pores

La paix comme une nouvelle Eve

Donne à la raison ses lettres d’or.

 

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25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 14:41

Les-images-des-Blogs3.jpg© Tous droits réservés Imagin'Air 

 

  

Surplombant la mer, l’homme est là

De la falaise il lui reste à faire un pas

Les alizés effrontés se font herculéens

Et  de leurs mille travaux de vauriens

Transforment la mer en un déluge

Il est à un pas de son dernier refuge.

 

L’homme pense à son frère ivre de vivre

Les gouttes d’écumes portent son sourire

De ses bras la brume entoure l’être frêle

Tout se dissipe, la vie se tourne sur elle

Veille de Noël, il a appelé la Faucheuse

Pour le plonger dans la nuit ténébreuse.

 

Il ressasse l’image du père autoritaire

La portée de sa voix dans le tonnerre.

De ses idées il voulait tout renverser,

Les tempêtes finiront par les disperser.

Aigri, son regard noir assombrit l’azur

Aujourd’hui, il n’est plus que murmure.

 

Il ne se souvient que peu de sa mère

De ses tendresses en vagues de mer

De ses regards pour calmer un cœur.

Des images floues et rires moqueurs

Ont fait de l’homme un enfant perdu

A présent il sait, avoir très peu reçu.

 

L’homme pleure en regardant l’océan

Ses souvenirs s’unissent avec le néant

Téméraire il distingue d’autres mots

Fermant ses yeux, il arrondi le dos

Il est à une enjambée de l’enfer

Intrépide il tourne le dos à la mer.

 

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 10:03

Les-images6.jpg© Tous droits réservés Imagin'Air 

 

Les masques chutent, nuit suprême

L’univers achève son spectacle

Les tragédiens diurnes

De leurs servilités

Dorlotent les pires fantasmes.

Où sont-ils lorsque règne la peine

Que les diables assiègent le repos

Accablant le moindre songe

D'une lame sans fin

Laquelle vient et survient

En nos âmes éreintées.

Dévêtez-vous, laissez-moi

Vous envisager, vous dévisager

Vous paysager, vous revisager

Je prends soin de me placarder

Aux cimes des nuées

Ainsi  qu’aux sommets enneigés

Pour que vous puissiez me trouver.

Dénudez-vous à fleur de peau

Le jour peut bien attendre

Sur un fil, j’ai la constance

La fidèle attirance.

 

 

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 23:52

autolouange2.jpg© Tous droits réservés Imagin'Air  

 

Je suis là dans la nuit

A chercher la lumière

La rondeur du sommeil

Et l’Ile de Robinson.

Tout est volition interne

Recherche de l’endroit idoine

Chronique par-dessus les étoffes.

Je bouge les vers éparpillant les mots

Comme les feuillages qui s’alitent

Rien n’est figé, la promesse est là

Au bout des bras se dresse le vent.

Alors que la cité baisse le ton

Qu’en dis-tu toi, le ténébreux

Qui me remplit entre deux mondes

Je suis immobilisé, collé contre le mur

Il n’y a plus d’espace au ras de terre

Entre les draps j’ai des heures

Où l’horloge perd ses aiguilles

Ce soir je reste sans mots

Le sommeil me manque

Et ses ponts sur l’insomnie

Aussi…

 

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