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Un Peu Sur Moi

  • : Monde Imagin'Air
  • : Des photos et des mots ou des mots et des photos...un partage au goût de l'émotion de l'imagin'Air
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et 20983 visiteurs

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de ce poétic'blog.

L'imagin'air continue

à produire des mots

qui se fondent

dans l'horizon

 

ceux de tous...

 


   

Ce n’est pas simple
De partir en voyage.
Pas si simple
Quand la destination
Est l'île de la sérénité.
Libres de s'accrocher
Pour un temps à la forme, 
A la couleur d'un nuage,
Perdu dans un aplat de bleu,
Au dessin des collines lointaines,
Pensées aléatoires,
C'est avec des mots
Posés, parfois osés,
Toujours partagés
Que nous donnons un corps 
A notre espérance...
C'est ça..
Le monde Imagin'Air !

 

Dans Le Temps

5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 08:19

 

 

Chemin-de-lavande-1.jpg

© Tous droits réservés Imagin'Air

 

Gratter la toile
Du bout des ongles
Toiser du regard
Le gardien fatigué
Lui faire un sourire.
Donner au geste
Son plus bel effet...
On gratte d’abord
Le coin invisible
Au fond du cerveau
On gratte ensuite
Un autre coin
Et tout devient évidant

Le bleu, le jaune,
Apparaissent …

Un chemin,
Des odeurs,
Un autre paysage
Et à force de gratter
Le trou s’est fait ouverture
Permettant aux amoureux
De s’y glisser furtivement
Se mélangeant au vent
Aux genêts et à la lavande
Pour prendre volontiers   
La poudre d’escampette.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 09:12

autolouange5-1© Tous droits réservés Imagin'Air

 

Il n’a pas de forme particulière,
Il a toutes les formes de la nuit.
Il est la respiration, un souffle,
Il est la voix du vent absent,
Et la pâleur de la lune voilée.
Il est le chant de la colombe
Suspendu au lever du jour.
Il est le monde en apesanteur,
Où le chat aux yeux captifs
Se faufile entre les serments
D’un vignoble aux raisins ivres.
Il est partout et ailleurs…
Dans les bruissements secrets,
Dans l’essence de ce monde
 Et dans l’instant qui se languit.
Il est venu, sans prévenir,
Sans éclair dans le ciel,
Sans roulement de tambour,
Sans un quelconque signe.
Il est venu à l’improviste,
Comme un embaumeur
Pour me faire mourir un peu
Au-delà de l'apaisement…
Il savait que je l'attendais,
Il connaissait mes veilles,
Il connaissait mes songes,
Il connaissait mon cœur
Et les questions enfuies
Au fond de mes abîmes.
Peintre de nuit et d’aurore,
Il joue avec les couleurs…
Le bleu, de la quiétude
Où s’immergent nos espoirs,
Le bleu des délivrances,
D’une vague qui touche Terre,
Le rouge de l’ivresse
Du feu de nos frôlements.
Il mélange du rouge au bleu
Pour le mauve de nos amours,
Et le violacé de nos déraisons.
Il prend un regard canaille,
Comme un printemps disparu,
Qui s'élèverait jusqu'aux nues
Après le bruit d’un silence.
Il est là, annonciateur,
Mon rêve éveillé …

  

 

 

 

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 10:49
 plus bas 
© Tous droits réservés Imagin'Air

Quelle importance
Que la lutte soit
Grande ou petite,
Au regard de ceux
Qui dévisagent
L'univers obscur
Qui s'étend entre
Ici et quelque part.
Quelle conséquence
A la fuite légitime
Qui  porte sur son dos,
Un  instant ivre fou
Où Les larmes s’oublient
Dans le souffle du vent.
Qu’elle est la portée
Qui porte en nous
Si peu d’air mais si pur,
Qu'une simple note
Change l’instant présent.
Quelle fuite
Auront tous ces sons
Partis vers des destinées
Sorties de l'infini,
Quand l’espoir attendu
Est l’ivresse abyssale.
Qu'importe
Le prélude et les adages
Si la fugue offerte
Apporte la lumière
Qui suffit à la musique
Qui amplifie ton regard.



 


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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 10:22

  Les-images16.jpg© Tous droits réservés Imagin'Air 

A l’apothéose du jour,
Un éclat bleu et jaune
Prend plaisir à sourire.
Rabattus pour l’intime,
Les contrevents de bois
Sur la maison blanche
Telles des oreilles de géant
Renvoient sur le mur blême
L’image d’un clair obscur
Où dans un jardin secret
Nous enlevons un à un
Le
s pétales de nos doutes.
Dans la lumière passagère
L’amour en audace s’invite
Faisant clairement apparaître
Les cailloux d’une flânerie,
Qu’un farfadet a disposé.
Posés à cheval sur le temps,
Nous sommes transformés
En deux ombres sous la lune,
Baignées du désir d’aimer.
Dans les hauts des ébats
L’entrecroisé des corps
Donne de la virulence
Pour vivre et soupirer.
A
ccoudé à l’aurore,
Je sais d’avance l’heure
Où viendra le soleil
Où tes bras s’ouvriront
Pour une floraison finale

Faisant naître du bourgeon
La fleur suave du plaisir.

 

 

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 08:52

Recemment-mis-a-jour6.jpg

  © Tous droits réservés Imagin'Air 

 

 

Je décrète l’état d’ivresse,
De l’aube à l’aurore
Pour aimer la magie
Qui rend les choses belles.
Je ne suis pas un poète,
Juste un illusionniste
Qui dans une folle attente
S’octroie la clémence
Sans pour autant abolir
La permise désespérance.
Pour noyer celle-ci,
La vigne secrète produit
Des grains de folie.
Alchimie des cépages
Je bois l’élixir stimulant,
Je trinque à mes utopies
Que je laisse aux cieux,
Je regarde les nuages
Comme des rêves épurés,
Et mon ivresse m’égaye.
J’y vois le destin espéré
Qui se rêve en souhaitant
Qu’il me tombe dessus
Par la grâce d’une faveur.
J’y vois mon désir digne
D’une étoile qui reste
De jour comme de nuit
Au firmament de l’éternité.
Ragaillardi, j’aligne
Des flûtes en cristal
Pour des eaux-de-vie,
Et dans cette légèreté,
Je m’offre le plaisir ultime
En me saoulant de bulles
Pétillantes de mots purs
En dansant doucement
Sur des vers à pieds !

 

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 08:29


 

 

etincelle.jpg

 © Tous droits réservés Imagin'Air 

 

Sous la voûte d’encre,
Dans le gel éternel,
Sous les lourds velours
De pourpre et de cendre,

Sous les basses vibrations,
Dans la longue plainte,
Sous l’immensité du silence,
Dans l’agonie crépusculaire
Sous la fin des nuances,

Dans la dispersion, l’inspiration
Sous la division de l’infini,

Les harmonies se cherchent
Pour tisser l’illumination,
D’une page d’énigme
Inscrite dans la mobilité du ciel.

L’inquiétude de l’éphémère,
La métamorphose de la pensée
Dans le galop effréné

Des chevaux contre le temps,
S’amplifient dans les tempêtes,

S’infiltrent dans les racines,

S’épanouissent dans le rire des fleurs,
Dans la féérie des fleuves rouges
Qui bouillonnent dans nos corps

Par delà la ténébreuse désespérance.
Elle s’élance, elle anime,
Elle devance, elle dépasse,
Elle tisse l’intimité avec l’infini.
L’étincelle dissipe les ombres
Elle porte avec nos soupirs

Son rêve d’harmonie,
Elle défriche les sillons de l’ignorance,
Elle fait vibrer la symphonie des couleurs,
Elle est le phare tremblant sur la falaise…

Elle souffle sur la braise de nos souvenirs,
Soulève la poussière du chemin,
Gronde avec les fleuves impétueux,
Survole tous les océans
Et s’élance avec le vent,

Plus vite que le vent,
A l’aube de tous les possibles
Elle est dans le souffle de l’inconnu,
L’essor de son être,

Le frisson de tout l’au-delà,
L’étincelle ardente.

 

 

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24 avril 2011 7 24 /04 /avril /2011 10:28

printemps-vauc.jpg

 © Tous droits réservés Imagin'Air 

Une poupée oubliée
Dans un verger isolé,
A effacé son corps
En perdant pieds.
Ses mains envolées
Elle s’est disloquée
Préservant ses yeux
Pour pouvoir pleurer.
Elle garde pour elle
Sa  tête pour chavirer
Et le vent des rêveries
Pour recouvrir son cœur
D’un bout de chiffon.
Complètement hébétée,
Comme un fragment
D’âme en détresse
Elle se cache perdue
Poursuivie sans fin
Par des destins envoûtés.
Dans le verger d’Adam,
Une Eve perdue cherche
A déposer sa tête égarée
Sur autre chose qu’une branche,
Un peu de chaleur pour retrouver
Les membres de son corps éparpillés.

 

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 08:20

P4180079.JPG

© Tous droits réservés Imagin'Air 

 

C’est une Majuscule
Cousue d’un fil d’opale
Entre réel et imaginaire,
La première d’un surnom,
Du mien et pas seulement.
C’est le fruit d’un hasard,
Lettre posée sur des lèvres
Humidifiées par les sentiments.

 

 C’est un roman de Musso
Une chanson de Maurane
Un poème de moi nu
Une manière de dire
Qu’il peut s’en cacher,
Qu’il peut s’en tramer,
Des êtres et des histoires,
Derrière une simple lettre.

Avec elle, on s’étourdit
De ce qui s’invente à vivre,
A s’épanouir dans un univers
Aux gouaches du crépuscule,
Où Manu dit Ciao à l’effroi,
Pétrit de visions et de rêves
Mêlant les mirages du réel
Aux vérités diluées de l’irréel.

Une lettre qui se boit à la lie
Comme on boit un alcool fort
Pour la succulence du vertige,
Liant l'un et l'une à l’attachement.
Entre le noir et la clarté stellaire,
Entre l’éphémère et toujours
Une magie qui accomplit l’alchimie,
Qui mêle émotion et attraction.

On s’entend rêver tout haut,
Enrobé de vapeurs opiacées.
Dériver dans le cœur des villes,
S’abandonner insouciant aux bras
D’une valse en habit de nostalgie,
Pour mieux écrire par la suite
De cinglantes lignes de fuite
Vers les territoires sans limites.

C’est une simple Majuscule
Qui fait écrire mille poètes
La 18ème lettre d'un alphabet
L’initiale qui parle d’Amour.
C’est une Majuscule
Entre visible et invisible,
La première d’un surnom
Du mien et de ce ceux qui M.

 

 

 

 

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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 09:24

 coucher-de-soleil.jpg© Tous droits réservés Imagin'Air

 

Au lever de la nuit
Le silence s’étire
Se réveille, se tortille.

Des ombres s’ébouriffent
Avant de cheminer
Jusqu'à demain
Jusqu'à ce que l'aube
Saisisse le matin.
Avant le passage
Du relais quotidien
Les ombres étendront
Le linge de leurs peines

Lorsque leurs âmes
Prendront le vent
Pour nourrir le soleil
De leurs pleurs
De leurs larmes dorées.

Le monde penche...

Comment s'adapter
A cet endroit vital
Qui ne concède rien ?
Une terre à la peau ridée
Sans bienfaiteur apparent
Qui laisse pourtant une place
A une lueur d’espoir
Un regard pour des yeux
Qui voient dans l'obscurité,
Un rivage, un chemin à suivre,
Une force nouvelle qui arme l’œil,
Pour voir plus loin
Plus loin que le rien …

 

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 11:51

P7120160.JPG

 © Tous droits réservés Imagin'Air

 

Où est le naturel qui dort en nous ?
Il est absent…

Ou  tout simplement, il est discret...
C’est son attribut, son destin,
C’est son talent, l’art du simple
Celui de la discrétion effacée.
Il symbolise une menace arrogante
Puisque que le simple dit vrai.
On l’envisage, on le dévisage
Comme un risque effronté.
Il est le téméraire hasardeux

Simple dans le temps présent.
Il pense par la voix de son cœur,
Pour aller au plus dépouillé.
De nos jours, plein de détours
Occultent les visions simples
Qui indiquent les raccourcis.
Le simple de nature curieuse,
Découvre...
Des chemins plus courts, des passages.
Et annonce ses découvertes aux autres
Simples et humains comme lui...

Car le simple est humain
Et les autres des attardés.*

 

 

  *: en retard

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