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C’est une Majuscule
Cousue d’un fil d’opale
Entre réel et imaginaire,
La première d’un surnom,
Du mien et pas seulement.
C’est le fruit d’un hasard,
Lettre posée sur des lèvres
Humidifiées par les sentiments.
C’est un roman de Musso
Une chanson de Maurane
Un poème de moi nu
Une manière de dire
Qu’il peut s’en cacher,
Qu’il peut s’en tramer,
Des êtres et des histoires,
Derrière une simple lettre.
Avec elle, on s’étourdit
De ce qui s’invente à vivre,
A s’épanouir dans un univers
Aux gouaches du crépuscule,
Où Manu dit Ciao à l’effroi,
Pétrit de visions et de rêves
Mêlant les mirages du réel
Aux vérités diluées de l’irréel.
Une lettre qui se boit à la lie
Comme on boit un alcool fort
Pour la succulence du vertige,
Liant l'un et l'une à l’attachement.
Entre le noir et la clarté stellaire,
Entre l’éphémère et toujours
Une magie qui accomplit l’alchimie,
Qui mêle émotion et attraction.
On s’entend rêver tout haut,
Enrobé de vapeurs opiacées.
Dériver dans le cœur des villes,
S’abandonner insouciant aux bras
D’une valse en habit de nostalgie,
Pour mieux écrire par la suite
De cinglantes lignes de fuite
Vers les territoires sans limites.
C’est une simple Majuscule
Qui fait écrire mille poètes
La 18ème lettre d'un alphabet
L’initiale qui parle d’Amour.
C’est une Majuscule
Entre visible et invisible,
La première d’un surnom
Du mien et de ce ceux qui M.